L’histoire de Vaylats se perd dans la nuit des temps.
Des vestiges mégalithiques rappellent l’ancienneté du peuplement du territoire. Un oppidum situé à Cantayrac a même été proposé comme un site possible d’Uxellodunum, le dernier lieu de la résistance gauloise en Gaule face à César, en 51 avant JC, à partir d’une légende locale.
LA SEIGNEURIE
En 1259 Aymeric et Flotard de CAS hommagent au Comte Alphonse de Poitiers pour la moitié de la seigneurie. Gaillard BERALDI et Hugues de SALVANHAC son frère pour l’autre moitié.
En 1470 Pierre de LAVALETTE et Hugues des PREZ passent un acte pour se partager la seigneurie. Les terres de Vaylats se trouvent dans le lot de Hugues des PREZ
En 1607 la seigneurie appartient à François de GIRONDE , seigneur de MONTCLERA, sans doute par héritage.
En 1639 Bernard de GOUDAILH hommage pour leurs terres de Vaylats dont la famille vient de faire l’acquisition. Cette famille, originaire du Rouergue, possède également la seigneurie de Cieurac. Elle en restera propriétaire jusqu’à la Révolution. Le dernier seigneur de Vaylats Jacques de Goudailh a été guillotiné à Montauban en mars 1794. Il ne reste rien du château incendié en 1789 puis vendu en 1794 comme bien national.
Il y avait une métairie noble à Pech Sec. Elle avait été vendue en 1618 par la Dame de FOIX de MONTCLERA à Noble Jean de ROBERT sieur de la VAYRIERE. Le château du XV.s. situé dans le camp militaire a été entièrement rasé dans les années 1990.
LA COMMUNAUTÉ
Le village a été bâti, à la fin du XV siècle, autour du château après le partage de 1470 entre Hugues des Prez et Pierre de Lavalette. La communauté bénéficiait d’une charte de coutumes rurales. Elle était représentée auprès du seigneur par 2 consuls.
Il y avait deux communautés : Vaylats et les Canourgues.
Vaylats payait, en 1782, 3800 livres de tailles et 117 livres de charges locales.
LA PAROISSE
La paroisse St Pierre es Liens de Vaylats a été crée par le concordat de 1801. Il y a eu un curé résidant jusqu’en 2005.
Avant la Révolution, l’église était une simple annexe du prieuré voisin de BACH , de l’archiprêtre de MONTPEZAT et à la collation épiscopale.
Le prieur y nommait un vicaire résidant.
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